Faire face aux risques sanitaires et climatiques
Premiers concernés par les impacts du dérèglement climatique, les agriculteurs doivent faire face à une accélération d’aléas non sans conséquences sur leur production et leur revenu. D’un autre côté, la globalisation des échanges ne fait que renforcer les pression sanitaires. La politique de gestion des risques sanitaires ou climatiques repose sur l’articulation entre les outils de prévention et des leviers d’indemnisations. Le partage du risque n’est pas une option ! Les agriculteurs ne doivent pas être seuls à payer le tribut des aléas climatiques et sanitaires de plus en plus fréquents et intenses !
Dans ce contexte, JA et FNSEA défendent une logique de gestion des risques qui repose sur 3 piliers: prévenir, protéger, indemniser.
Acquis syndicaux
– Loi du 2 mars 2022 sur la gestion des risques avec un budget de 680 M€/an
– Fonds d’urgence de 20 M€ pour les agriculteurs victimes de la tempête Ciaran
– IAHP : mise en place d’indemnisations de l’Etat à hauteur de 1 Md € sur les crises successives de ces 3 dernières années et mise en place de la vaccination
La parole aux filières
Pour la FNPL, il est impératif que les éleveurs puissent compter sur le soutien inconditionnel de l’État pour compenser les pertes subies à cause des maladies et en particulier des maladies vectorielles récentes comme la FCO3, la FCO8 et la MHE. Il est urgent que l’Etat accompagne les filières par une politique volontaire de vaccination, ce qui évitera les pertes économiques et par conséquent les indemnisations nécessaires. L’urgence actuelle ne nous fait pas oublier les éleveurs victimes de la tuberculose bovine, pour qui la FNPL demande des moyens afin de protéger les troupeaux de la faune sauvage et un accompagnement tant financier que psychologique.